mercredi 20 juin 2012

Conclusion

Malgré leurs différences subtiles qui leur donnent leurs personnalités uniques, ces trois parcs, ces projets de Napoléon III et de Baron Haussmann, nous montrent que la France apprécie les beaux-arts, sa liberté et la nature. En regardant la grande ville entière du sommet de la Tour Eiffel, je me suis facilement aperçue de grands espaces verts, soit ceux de Napoléon ou d’autres. Ils offrent aux Français et aux touristes une évasion de la vitesse rapide à laquelle ils vivent à Paris, de la précipitation de la ville et de toutes les difficultés auxquelles ils font face. Ils leur permettent d’échapper la ville pour pouvoir apprécier la nature qui est difficile à trouver parmi les bâtiments, et en ce faisant, ils peuvent se rappellent l’art et la fierté qui ont joué un si grand rôle dans l’histoire de la France et qui continuent à se montrent aujourd’hui.

jeudi 14 juin 2012

Parc Montsouris

Originellement, les carrières de Montrouge ont occupé la plaine Montsouris dont une partie était utilisée comme cimetière, comme celui des catacombes du dessous. Napoléon III et Baron Haussmann ont construit ce parc comme jardin anglais, qui se trouve dans le 14è arrondissement, pour ajouter des zones vertes à Paris. Son nom s’est développé à partir du mot moque souris à cause des rongeurs qui y ont habité.


Jouxtant la Cité Universitaire, beaucoup d’étudiants y vont.




Il y a plus de 40 espèces de canards, d’oies, de hérons et d’autres oiseaux migrateurs dont des canards colverts, deux cygnes au long cou noir et un cygne blanc y habitent en permanence. Il y a aussi à peu près de 150 espèces d’arbres et d’arbrisseaux.

Le cygne blanc

De la végétation


Une roseraie

En 1947, un célèbre observatoire météorologique était construit ; un grand obélisque de pierre construit en 1806 est appelé la mire de l’observatoire malgré le fait qu’il n’a rien à voir avec l’observatoire.


Bien que ce parc soit un chemin de fer ancien, comme les Buttes-Chaumont, il se trouve maintenant au-dessus d'une station de RER, montrant qu'il reste toujours un centre important des transports publics.

Le RER
Le chemin de fer ancien












À mon avis, ce parc est un parc des amoureux, soient vieux ou jeunes. La plupart des gens que j’ai vus étaient des couples. Les jeunes se reposaient sur les pelouses alors que les vieux faisaient des promenades autour du lac ou s’assoyaient aux bancs près du lac. Surtout, ce parc montre bien le surnom de Paris, la ville d’amour.


Même la plupart des statues, blanches comme ceux à Monceau, montrent deux amants passionnés, comme ceux qui se reposent dans les pelouses autour des statues. Les roses vives qui se trouvent partout et les cygnes qui habitent dans le lac ajoutent une note romantique à l’atmosphère tranquille.




Il y a encore des aires de jeu et un théâtre guignol pour les enfants, dont plusieurs y jouaient avec leurs parents.












Les statues qui ne représentent pas l’amour commémorent les réalisations militaires, comme l’exploration du Sahara du colonel Paul Flatters et la libération du Chili de José de San Martin. Cela reflète non seulement la fierté nationale que les Français montrent, mais aussi le respect qu’ils, particulièrement Napoléon III, qui a créé le parc, ont pour les héros militaires qui ont fait du bien pour le monde entier. Comme résultat, la France assure qu’elle soutient la liberté mondiale.


La mémorial du colonel Flatters

La statue de José de San Martin

mardi 12 juin 2012

Les Buttes-Chaumont

Situé dans le 19è arrondissement, cette carrière ancienne de calcaire et de gypse dont la roche extraite aidait à construire des bâtiments en France et aux États-Unis tire son nom des mots buttes (ça veut dire knolls en anglais), chauve (bald) et mont (mountain). Ouvert en 1867 pour faire partie de l’Exposition internationale, Napoléon III a ordonné à Baron Haussmann d’établir le parc, le plus grand jardin public de Paris, sous la direction de l’ingénieur Jean-Charles Alphand pour devenir une vitrine de jardin qui montre maintenant plus de 47 espèces de plantes, d’arbres et d’arbrisseaux. Étant un parc paysager, il prend un style anglo-chinois, ressemblant aux tableaux des jardins romains.


Le Temple de Sibylle, représentant une prophétesse grecque divine, se trouve sur une île élevée et rocheuse, situé exactement au-dessus de la carrière ancienne. Celui-ci, ayant vue sur le lac du parc, fait référence au Temple de Vesta à Tivoli en Italie, qui a vue sur l’Aniene, le deuxième affluent du Tibre. Pour y arriver, il faut traverser un pont suspendu surnommé Le pont de suicide à cause de sa hauteur, 22 mètres.

Le Temple de Sibylle
Le 19è arrondissement est l’un des arrondissements les plus ethniques de Paris. Aux Buttes-Chaumont, les enfants que j’ai vus étaient asiatiques et africains, montrant d’une autre façon la diversité de la ville. Ceci dit, je n’ai pas vu beaucoup d’enfants, comme les gens que j’ai vus étaient plutôt des hommes courant pendant l’heure du déjeuner.


Malgré le manque d’enfants ce jour-là, il y a plusieurs aires de jeu, des restaurants de thème pirate et même un théâtre guignol pour amuser les enfants.
  
Le théâtre guignol
Une aire de jeu



Un restaurant du thème pirate

Avec sa végétation plus naturelle, le parc avait une atmosphère plus sombre que celle des autres parcs que j’ai visités, mais peut-être c’était à cause du temps pluvieux. Les allées ombragées par de grands arbres, les vues des usines et de laids bâtiments, le manque des gens et les graffiti qui couvrent non seulement le chemin de fer ancien, mais aussi les structures du parc, contribuent à une telle atmosphère sombre, qui ressemble aux difficultés que les gens qui habitent dans cet arrondissement moins solide financièrement pourraient rencontrer, habitant dans une ville si riche et si touristique.


Il y a aussi des statues de bronze, comme celle de Clovis Hugues, un écrivain français et une représentation du dieu grec Pan, qui protège la nature. Entre cette statue-ci et le Temple de Sibylle, le gouvernement montre encore qu’il apprécie la diversité et l’amitié avec ses camarades européennes.

La statue de Clovis Hugues
La statue de Pan

mardi 5 juin 2012

Parc Monceau

La pyramide égyptienne

Originellement établi par Philippe d’Orléans en 1778 pour être un jardin anglais et situé dans le huitième arrondissement, Parc Monceau contenait beaucoup de folies architecturales, des monuments qui représentent des époques et des continents différents, telles qu’une pyramide égyptienne, une colonnade romaine, un moulin hollandais et un vignoble italien. Ces structures faisaient référence aux points de repère variés de l'organisation maçonnique dont le Duc faisait partie.
La colonnade romaine
L’architecte qu’il a commissionné, l’écrivain et le peintre Louis Carogis Carmontelle, voulait créer un jardin fantasque où l’on pouvait s’amuser plutôt qu’un jardin anglais. Ceci dit, son style représente un jardin anglais grâce à sa disposition et à ses statues, étant placées par hasard, et à ses allées en courbe.



En 1787, le Mur des Fermiers généraux, une enceinte de Paris, et Le Pavillon de Chartres, une rotonde, étaient construits. 

La rotonde
Après son exécution pendant la Règne de terreur, le gouvernement a nationalisé le parc en 1793. Pendant le Second empire français, la ville de Paris a acheté la moitié du parc, dont l’autre moitié était vendu aux promoteurs qui ont construit des maisons mitoyennes de luxe.

En 1861, Monceau est devenu le premier parc que le Baron Haussmann a revitalisé sous la transformation envisagée par l’empereur Napoléon III. Haussmann n’a préservé que le bassin des nénuphars et les structures fantasques, comme le pyramide, mais il a construit de nouvelles allées pour les calèches et pour des promeneurs, a remplacé le pont chinois avec un pont prenant modèle sur le pont de Rialto à Venise et a planté des arbres et des fleurs exotiques. Le gouvernement a ajouté au parc beaucoup de statues représentant des écrivains et des musiciens pendant la Troisième République, y compris celle de Chopin.

Le nouveau pont du style italien
Son atmosphère gaie et ses structures fantasques assurent que ce parc est un lieu parfait pour se réunir. Il y avait beaucoup de familles et d’enfants y jouant, à l’aire de jeu, au manège et sur la pelouse. Par exemple, plusieurs écoles primaires permettent aux élèves d’y aller pour la récréation. De plus, les élèves que j’ai vus étaient étrangers, cela qui montre la diversité grandissant de Paris. Ceci dit, les jeunes étaient anglo-saxons, soient américains, soient britanniques, reflétant l’afflux anglo-saxon au centre-ville.


En plus de l’influence anglo-saxonne, les sculptures intéressantes contribuent à l’estimation française de la diversité. Comme j’ai dit, la pyramide égyptienne et la colonnade romaine y restent, donc la diversité au cœur de ce parc, celui inspiré par le Duc et par Napoléon, continue toujours. Les statues des artistes célèbres, comme le poète français Alfred de Musset, le compositeur polonais Frédéric Chopin et l’écrivain français Guy de Maupassant (voir leurs photos ci-dessous, respectivement), fabriquées du roc blanc de haute qualité, reflètent l’idée que les Français aiment et apprécient les beaux-arts. Au cours de l’histoire parisienne, cette ville est essentiellement un havre pour les artistes de plusieurs métiers, y compris les auteurs, les peintres et les musiciens. Aujourd’hui, selon ce que j’ai vu et selon des affiches au métro, etc., il y a souvent des concerts variés, soit aux églises ou soit à la Fête de la Musique, pour que les Français puissent découvrir des genres musicaux différents.


La végétation était vraiment variée et vive, avec des arbres conifères et à feuilles caduques et avec des fleurs colorées et tropicales, égalant l’esprit vibrant du parc et des Français et leur permettant de voir des plantes qu'ils ne trouveraient pas autrement à Paris.


vendredi 25 mai 2012

Introduction

Ce blog montrera les liens que j'ai établis entre ce que j’ai trouvé et ce que j’ai vu en ce qui concerne trois parcs parisiens : Monceau, les Buttes-Chaumont et Montsouris. Ces trois parcs étaient inspirés par Napoléon III, qui voulait créer beaucoup d’espaces verts inspirés par ceux de Londres, où les citoyens de toutes les classes sociales se rencontrent et se mêlent. Ce concept des parcs comme points égalisateurs était moderne pendant un âge où les statuts sociaux et économiques restaient très importants.

Une porte au Parc Monceau
Une porte aux Buttes-Chaumont
Une porte au Parc Montsouris