mardi 12 juin 2012

Les Buttes-Chaumont

Situé dans le 19è arrondissement, cette carrière ancienne de calcaire et de gypse dont la roche extraite aidait à construire des bâtiments en France et aux États-Unis tire son nom des mots buttes (ça veut dire knolls en anglais), chauve (bald) et mont (mountain). Ouvert en 1867 pour faire partie de l’Exposition internationale, Napoléon III a ordonné à Baron Haussmann d’établir le parc, le plus grand jardin public de Paris, sous la direction de l’ingénieur Jean-Charles Alphand pour devenir une vitrine de jardin qui montre maintenant plus de 47 espèces de plantes, d’arbres et d’arbrisseaux. Étant un parc paysager, il prend un style anglo-chinois, ressemblant aux tableaux des jardins romains.


Le Temple de Sibylle, représentant une prophétesse grecque divine, se trouve sur une île élevée et rocheuse, situé exactement au-dessus de la carrière ancienne. Celui-ci, ayant vue sur le lac du parc, fait référence au Temple de Vesta à Tivoli en Italie, qui a vue sur l’Aniene, le deuxième affluent du Tibre. Pour y arriver, il faut traverser un pont suspendu surnommé Le pont de suicide à cause de sa hauteur, 22 mètres.

Le Temple de Sibylle
Le 19è arrondissement est l’un des arrondissements les plus ethniques de Paris. Aux Buttes-Chaumont, les enfants que j’ai vus étaient asiatiques et africains, montrant d’une autre façon la diversité de la ville. Ceci dit, je n’ai pas vu beaucoup d’enfants, comme les gens que j’ai vus étaient plutôt des hommes courant pendant l’heure du déjeuner.


Malgré le manque d’enfants ce jour-là, il y a plusieurs aires de jeu, des restaurants de thème pirate et même un théâtre guignol pour amuser les enfants.
  
Le théâtre guignol
Une aire de jeu



Un restaurant du thème pirate

Avec sa végétation plus naturelle, le parc avait une atmosphère plus sombre que celle des autres parcs que j’ai visités, mais peut-être c’était à cause du temps pluvieux. Les allées ombragées par de grands arbres, les vues des usines et de laids bâtiments, le manque des gens et les graffiti qui couvrent non seulement le chemin de fer ancien, mais aussi les structures du parc, contribuent à une telle atmosphère sombre, qui ressemble aux difficultés que les gens qui habitent dans cet arrondissement moins solide financièrement pourraient rencontrer, habitant dans une ville si riche et si touristique.


Il y a aussi des statues de bronze, comme celle de Clovis Hugues, un écrivain français et une représentation du dieu grec Pan, qui protège la nature. Entre cette statue-ci et le Temple de Sibylle, le gouvernement montre encore qu’il apprécie la diversité et l’amitié avec ses camarades européennes.

La statue de Clovis Hugues
La statue de Pan

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